Women empowerment – Prendre soin de soi pour nos enfants

By Patricia charge mentale, société, vie de famille Aucun commentaire sur Women empowerment – Prendre soin de soi pour nos enfants

Portrait de Titiou Lecoq - Women empowerment

Le women empowerment s’envisage souvent dans une perspective professionnelle ou collective.
La particularité de mon approche, c’est de l’envisager au sein de la famille. Je fais de la micro-sociologie et je décèle les leviers que l’on pourrait actionner à partir de la seule sphère historiquement dévolue aux femmes : le foyer.

Women empowerment et domesticité

La société occidentale formate les femmes pour la domesticité.
Et dans le processus, elles sont formatées pour s’appréhender comme des victimes. 

Ce formatage est tellement invisible qu’il induit ce paradoxe : beaucoup de féministes font les carpettes au sein de leur foyer. ( narration : « si elles ne le font pas qui le fera ? »)

C’est le paradoxe dont parle Titiou Lecoq dans son livre « Libérées ! ».

 

Petite genèse de la domesticité des femmes

Dans la société abusive où nous vivons, quand elles étaient totalement dépendantes, la majorité des femmes se sont laissé convaincre qu’il fallait s’abandonner – renoncer à son authenticité, sa liberté de décider pour soi, son essence – pour bénéficier des soins de base.

Abuser, c’est faire baisser le seuil de tolérance et faire accepter l’inacceptable.

N’ayant pas bénéficié de la qualité d’attachement dont nous aurions eu besoin pour nous construire dans la sécurité, nous ne nous aimons pas, ne nous estimons pas.

Nous passons notre temps à chercher l’approbation, bafouons nos besoins pour plaire, être approuvées et prouver que nous méritons.

Nous menons une existence qui concrétise le projet d’autres gens et ignorons qui nous sommes puisque, jusque-là, en bonnes filles, nous avons écouté les autres au lieu de nous écouter.

 

Women empowerment – comment amener les femmes à agir à l’encontre des intérêts de tous

(Où l’on parle donc plutôt de disempowerment)

En francophonie, il y a 2 ou 3 ans, le succès de Céline Alvares a vulgarisé les capacités inouïes des enfants, permettant à des milliers d’adultes de comprendre que leurs enfants sont littéralement des « machines » à apprendre (malheureuse métaphore, certes).

Céline Alvarez

Et l’objet des apprentissages des enfants ne se limite pas aux savoirs et aux savoir-faire : ils absorbent et modélisent tout ce qui est à leur portée les interactions de leurs adultes également.

En face d’eux, des femmes qui agissent dans le monde en dessous de leur potentiel parce que leur perspective est biaisée par un conditionnement qu’elles activent à leur insu : l’identité de la ménagère dont je parle abondamment dans mon livre « La charge mentale des femmes – de l’effondrement au sens ».

Livre-La-charge-mentale-des-femmes---de-l-effondrement-au-sens-1

L’identité de la ménagère mise en évidence par Betty Friedan dans son enquête « The Feminine Mystique »  incite les femmes à éduquer en fonction d’une vision périmée de l’enfant qu’elles appréhendent comme un être indigent, limité, incapable d’autonomie.

Les lacunes qu’elles projettent sur leurs enfants leur permettent de prouver qu’elles sont de bonnes mères.

Et dans l’affirmation de cette qualité, elles bafouent le besoin de confiance et d’initiative dont les enfants ont besoin pour devenir des individus autonomes et agiles dans un monde en tumulte.

 

Les conséquences des mythes couplés « bonne ménagère – bonne mère »

La société est occupée à prendre un immense tournant qui va solliciter des compétences que l’idéologie occidentale a encouragées chez les femmes et inhibées chez les hommes : le care, la sollicitude.

Et pendant ce temps-là, beaucoup de femmes en sont toujours à brider leurs ambitions et leurs capacités d’agir dans le monde par culpabilité envers leur famille.

En tant que femme / mère, travailler sur soi, pour restaurer ce fameux « women empowerment », c’est rendre un immense service à ses enfants et au monde. 

 

Pourquoi reconquérir son pouvoir 

Parce que cette identité de la ménagère couplée avec le mythe de la bonne mère amène beaucoup de femmes à poser sur leurs enfants une camisole de peurs qui ne sont autres que leurs propres peurs d’enfants.

Voilà pourquoi nos enfants ont besoin que nous prenions soin de nous et nous désintoxiquions de ces croyances : leur autonomie et leur souveraineté en dépendent.


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Patricia Mignone
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