Charge émotionnelle et charge mentale – Quel est le lien ?

By Patricia charge mentale Aucun commentaire sur Charge émotionnelle et charge mentale – Quel est le lien ?

Charge émotionnelle et charge mentale

Charge émotionnelle et charge mentale, c’est chou vert et vert chou.
Se plaindre de charge mentale, c’est exprimer le ressenti d’un trop plein – trop de tout ! – résultant du fait que, en gentille fille, on s’est chargée (toute seule ! ) de tout, y compris de son mec, et des relations affectives.
Comment faisons-nous pour assumer la charge émotionnelle ?
D’où cela vient-il et comment en sortir ?

Voilà des pistes

 

« Charge émotionnelle et charge mentale » – un chouette entretien

On parle bien de mon livre et je commence à devenir une référence en matière de charge mentale, je crois.

Résultat ?
Il y a quelques jours, un média belge m’a contactée pour donner un avis éclairé sur le lien entre la charge émotionnelle dont se plaignent beaucoup de femmes et la charge mentale dont se plaignent… sans doute les mêmes femmes.
J’ai enregistré et monté cet entretien que vous pourrez voir en cliquant sur ce lien.

NB : Il va de soi qu’en disant « les hommes » et « les femmes », j’évoque ici les personnes qui se plaignent et souffrent de charge émotionnelle et de charge mentale : l’expression « not all (men and women) » est donc d’application : mes propos ne concernent pas l’ensemble de la population du globe ;o)

J’ajoute un caveat supplémentaire : vous me trouverez peut-être très animée dans cette vidéo.
C’est parce qu’il s’agit d’un entretien et non d’un face caméra. En entretien, je suis très passionnée, ce qui donne à cette vidéo l’allure d’une conférence gesticulée. Vous voilà prévenue !

La charge émotionnelle, c’est quoi ?

C’est le fait de se sentir garante du maintien de la vie affective au sein du couple et de la famille.

Ce sont les femmes qui se plaignent de cette situation et il y a de bonnes raisons historiques et sociologiques pour que la préservation des liens affectifs soit assurée par les femmes : toute l’éducation des garçons et des hommes a contribué à extirper de leur cœur la moindre sensation, et la moindre émotion. Être un homme, c’est être stoïque, ne rien éprouver, ne rien manifester… sous peine de se faire traiter de « pédale », etc !
Un homme sensible…Tssss !

Résultat : la majorité des hommes ne sentent rien du tout à l’intérieur !

De ce fait, quand les hommes se mettent à travailler sur eux, ça commence par l’expression violente de traumas monumentaux, notamment parce que, tout au long de leur jeunesse, les garçons font l’objet de faits de bizutage (= humiliations publiques à prétention initiatique) qui vont leur procurer un cadre contraignant pour peaufiner leur insensibilité virile : ils se font littéralement rançonner pour être reconnus comme des hommes.
Si le sujet vous inspire, allez donc lire le passionnant opus de l’historienne Olivia Gazalé.

Olivia Gazale - le mythe de la virilite

Aujourd’hui, peu à peu, des cinéastes font émerger des profils masculins moins téléphonés, comme Gilles Lellouche avec la comédie Le grand Bain, dont vous lirez un chouette compte rendu dans cet article de Anaïs Bordages.

Et puis, cliquez sur l’image ci-dessous pour avoir un aperçu du film.

 

Et la charge mentale, c’est quoi ?

L’usage veut que ce soit « le fait, pour la mère, de penser à tout pour tout le monde au sein de sa famille ».

Cela dit, si vous me suivez, vous savez que c’est infiniment plus que cela.

Si vous me découvrez, je vous invite donc à lire cet article  ou à regarder cette vidéo où vous en apprendrez beaucoup plus sur le sujet. Cliquez sur la photo pour voir la vidéo.

charge émotionnelle et charge mentale

 

 

Charge émotionnelle et charge mentale : on nous a menti !

 

Les femmes, de pauvres victimes ?

Si vous m’êtes fidèle, vous savez que je profère des horreurs à tous les coins de pages…

Et vous savez que je me permets cette franchise au nom des centaines de femmes qui m’ont fait le cadeau de leurs confidences, ces femmes qui m’ont confessé ce dont elles avaient honte ainsi que mes merveilleuses étudiantes qui m’ont rendue témoin de leur évolution.

Alors qu’on a arraché leur coeur aux garçons, les filles ont été formatées pour jouer les infirmières. Il n’est donc pas étonnant que la « charge émotionnelle » leur incombe.

Ce n’est évidemment pas souhaitable mais … avec de l’amour, on peut peut-être arranger les choses, non ?

D’ailleurs, si vous avez envie d’en finir avec et votre charge émotionnelle et votre charge mentale, j’ai un bon plan pour vous : cette fabuleuse méthode qui évolue à chaque fois que je la transmets grâce aux partages authentiques que font les participantes.

Cliquez sur le bandeau ci-dessous pour être informée dès que la prochaine session s’ouvrira.

 

Aux hommes, le boulot – aux femmes les marmots

Dans la vidéo que je vous recommande dans cet article, vous découvrirez comment l’idéologie de la société dans laquelle nous vivons façonne les hommes et les femmes pour que chaque genre adopte organiquement la position de dominant et la position de soumise.
On ne s’en rend pas compte parce que nous avons été conditionnés depuis notre toute petite enfance mais ces conditionnements sont à l’origine de toutes nos souffrances.

Je détaille tout cela dans l’article que vous trouverez sous ce lien.

Les femmes se plaignent énormément de la domination masculine mais elles ne se rendent pas compte du fait que leurs conditionnements à la soumission les rendent paradoxales, auto-maltraitantes et maltraitantes. Les femmes incarnent même à elles seules le triangle de Karpmann.

Dans cette vidéo, j’explique comment cela se déroule.

Notez que l’idée n’est pas du tout d’accuser mais bien – si cela vous concerne – de vous inciter à prendre conscience de vos réflexes délétères, pour en embrasser la responsabilité et oeuvrer à l’instauration de comportements plus écologiques pour tous.

En conscientisant la façon dont vous contribuez à ces situations dont vous vous plaignez, vous allez progressivement rendre à l’amour une place qu’il n’aurait jamais dû perdre.

Cette perspective ne mérite-t-elle pas une tentative ?

 

 

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