Comment exercer sa souveraineté face aux normes sociétales 

By Patricia société Aucun commentaire sur Comment exercer sa souveraineté face aux normes sociétales 

normes sociétales

Les problèmes individuels prennent souvent leurs racines dans le contexte sociétal dans lequel nous vivons.
Comment exercer son libre arbitre et vivre selon ses valeurs sans s’isoler ?
Sandra Garnier nous propose des approches dynamiques qui honorent l’individu dans sa capacité à contribuer au collectif.

Qui est Sandra Garnier 

Fondatrice de Sa.Ga., Sandra est coach spécialisée en pratiques narratives.

Elle aide les personnes à explorer leurs singularités pour les mettre au service de leurs projets. 

Les personnes qu’elle accompagne trouvent ainsi cette zone à partir de laquelle elles donnent le meilleur d’elles-mêmes.

normes sociétales-Sandra Garnier

Les publics de Sandra Garnier

Sandra Garnier aide les entrepreneurs/ solopreneurs à clarifier leur raison d’être et exprimer leur identité.

Elle aide aussi les actifs et les étudiants pour des questions de positionnement ou d’orientation professionnelle.

Dans les entreprises, elle travaille particulièrement sur les liens dans le collectif, à partir de questions telles que “comment soigner son collectif ?”; “Comment le rendre suffisamment clair, respectueux et attractif pour donner aux individus l’envie de s’engager en donnant le meilleur d’eux-mêmes ? “

 

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Souveraineté et normes sociétales, une passion

Sandra accompagne avec un œil sociologique.
Elle s’intéresse à la façon dont les individus négocient avec ces codes et normes qui constituent le narratif propre à la société où nous vivons.

“Si j’exerçais mon activité dans un autre contexte (à une autre époque ou sur un autre continent), dit-elle, je ne serais pas confrontée aux mêmes problématiques”. 

En exemple, elle évoque des thèmes tels que :
– la place de la femme dans notre société, 
– la quête de sens dans le travail,
– le culte de la performance,
– l’argent comme étalon maître pour évaluer la richesse ou la réussite.

Elle identifie également la charge mentale comme une problématique centrale dont elle a fait l’expérience dans sa vie à une époque où son quotidien était à la fois très chargé et « pauvre » parce qu’essentiellement contraint. Une situation à laquelle elle a réagi en renégociant plusieurs aspects de sa vie.

Elle a ainsi adopté une démarche qui consiste à déconstruire les schémas dans lesquels elle est plongée pour les questionner quand elle sent que c’est nécessaire. Elle s’est alors mise à accorder à son corps un rôle de guide et à en prendre particulièrement soin. 

 

Comment affirmer sa souveraineté vis à vis des normes sociétales ?

Sandra estime que les influences sociétales sont incontournables et nécessaires. 

Revisiter les normes sociétales de manière douce, positive et déterminée.

“On ne peut pas seul lutter contre tout ! déclare la coach. Mais s’interroger sur les schémas qui nous façonnent permet de changer de posture et, d’une certaine manière, de s’alléger. “

Elle évoque l’image de la marée ou de la baïne : on peut être tenté de résister et s’épuiser, ou épouser le mouvement et surfer dessus.

Au terme « déconstruire », elle préfère d’ailleurs « revisiter » ou « renégocier ».
Elle choisit de « s’élever », « résister pour » plutôt que « lutter », « résister contre ». 

D’où ce sens de la nuance lui vient-il ?

D’un besoin vital d’explorer qui l’a amenée à se redresser face au poids de toutes les injonctions qui pesaient sur ses épaules de cadre active, mère de deux jeunes enfants, femme de la quarantaine. 

Cette orientation l’a conduite à aborder les problématiques de ses coaché.e.s sous l’angle de leurs difficultés en lien avec des problématiques sociétales qui viennent perturber leur existence. Elle les amène alors à :

  • prendre conscience du schéma dont ils ou elles ont hérité,
  • prendre position face à lui,
  • le cas échéant, taper du poing sur la table et dire « non, ça suffit ! »
  • et se reconnecter à ce qui leur est précieux dans la vie pour bâtir leur propre alternative.

 

Prendre sa responsabilité face aux normes sociétales

Pour Sandra, la responsabilité est un vrai vecteur de leadership dans la vie.
Cependant, pour une juste responsabilité, il est nécessaire de clarifier la situation et de faire la part des choses.

normes sociétales

Un exemple – la charge mentale parentale.

En prenant de la hauteur, Sandra y voit  la résultante de plusieurs évolutions, parmi lesquelles :  

  • L’arrivée de la pilule : puisqu’on a désormais le choix de l’arrivée de l’enfant, on peut considérer qu’on doit individuellement en assumer toutes les contraintes.
  • Le renforcement des droits de l’enfant : le concept d’intérêt supérieur de l’enfant est précieux.
    Il en résulte cependant l’idée qu’il est normal que les parents endossent de plus en plus de responsabilités concernant le développement de leur enfant (éducation, orientation et activités récréatives… auxquelles l’enfant a droit). Voilà est un beau terreau pour développer le concept de « parent-taxi » par exemple !
  • Dans un contexte où l’ascenseur social des Trente Glorieuses s’est grippé, rien ne garantit que les enfants vivront mieux que leurs parents. Ces derniers doivent donc absolument les armer pour affronter leur destinée.

Bref, beaucoup de pression face à laquelle on nous conseille de nous endurcir, d’être moins perfectionniste, de lâcher prise, etc.

Sandra voit des stratégies individuelles face à des enjeux sociétaux.
Ce biais dévastateur, elle préconise d’en prendre conscience et d’ouvrir un espace de parole pour mesurer que c’est loin d’être une problématique individuelle. Cela permet de relativiser, de dédramatiser et de trouver des orientations plus sereines.

 

Interroger les normes sociétales 

Pour être toujours alerte, éviter de se laisser gagner par la normalisation de l’anormal, Sandra préconise de se laisser inspirer par des personnes dont la pensée divergente interroge les évidences.

“Je repense à cette fois où mon fils alors qu’il avait 7 ans m’a demandé : « Pourquoi faut-il payer pour avoir à manger ? On n’a pas le choix pour vivre, c’est comme respirer ! », dit Sandra”. 

Une telle question ouvre un champ de débat sur notre modèle économique.

C’est ce genre de regard qu’elle préconise de cultiver pour rester en éveil et cultiver sa souveraineté.

 

 

PS : A part ça, et chez vous, comment ça se déroule ?
Avez-vous déjà réfléchi à votre charge mentale autrement que comme un problème d’intendance ?
Et si c’était un problème d’origine sociétale?
Et si vous vous pensiez autrement que comme une victime ?

Téléchargez ce test qui va vous permettre d’évaluer
à quel point vous êtes en charge mentale.

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A quel point suis-je en charge mentale

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